Peut-on vraiment écrire un feel-good au temps du coronavirus?

Pensez-vous qu’un bon roman feel-good puisse se permettre d’utiliser
des épisodes anxiogènes de l’actualité ?

ou

faut-il toujours qu’un roman feel-good évite de traiter l’actualité?

Chers lecteurs, chers lectrices,

Pour commencer, je souhaite la bienvenue à tous les nouveaux inscrits au Club !!!

Mon nouveau roman,
LA PETITE FABRIQUE DU BONHEUR,
est, comme vous le savez, ce qu’on appelle un roman feel-good.

La petite fabrique du bonheur Alice Quinn

Certains d’entre vous se demandent ce que recouvre exactement ce terme ?

C’est tout simple, il s’agit de cette veine de romans qui visent un objectif précis:
faire en sorte que les lecteurs, les lectrices, se sentent mieux dans leurs pompes en refermant le livre.

En écrivant LA PETITE FABRIQUE DU BONHEUR, j’obéis exactement aux règles du genre.

C’est un roman qu’il fait bon lire quand on veut se faire du bien,
passer un bon moment, prendre du temps pour soi après une période difficile.

Pourtant pendant que je l’écrivais, il s’est passé quelque chose d’étrange dans l’actualité,
quelque chose qui a influencé mon rapport à l’écriture: le coronavirus est entré dans nos vies.
À tel point que pendant quelques jours, obsédée par les nouvelles, je n’arrivais plus à écrire un seul mot.
Plus rien ne intéressait sauf ce qui concernait l’épidémie.

J’étais mécontente de moi, des autres, de l’état du monde, sans parler de l’inquiétude.
Mais il faut croire que j’ai un peu de Rosie Maldonne en moi, il fallait que je trouve une solution à mon mal-être.

Elle a consisté en 2 choses.
Comme je crois dur comme fer qu’avoir un bon moral a un effet bénéfique sur notre immunité,
la première a été d’enregistrer l’un de mes romans-comédie en feuilleton audio, afin de distraire par le rire
les personnes confinées (j’avais ainsi le sentiment de me rendre utile).
Le deuxième fut d’intégrer en filigrane cet épisode incroyable au cœur même de mon roman en cours d’écriture.

Je constate en lisant quelques uns de vos commentaires, qu’introduire le coronavirus
dans un roman feel-good sans en perdre l’objectif, n’a pas été anodin.

Il suffit d’aller sur la page de vos commentaires du roman
pour comprendre que cela fut pour vous une expérience intrigante.
Pas un commentaire qui n’en fasse mention!

Exemple d’un commentaire, au hasard, de L.H.:
 » Tous les ingrédients pour se remonter le moral sont là. Et pourtant ce roman surfe sur l’actualité récente avec un certain virus qui rôde,
mais c’est tellement rempli de bonheur, de croissants de chocolat chaud et de résilience
que franchement en sortant, en plus d’un sourire qui vous donne la banane,
vous êtes boosté pour les mois à venir!
Super roman plein d’espoir! »

C’est pourquoi je vous pose la question suivante:

pensez-vous qu’un bon roman feel-good puisse se permettre d’utiliser
des épisodes anxiogènes de l’actualité ?

ou faut-il toujours qu’un roman feel-good évite de traiter l’actualité?

Voilà!
je vous laisse de quoi réfléchir, les amis…

Et n’oubliez la phrase de Voltaire: « J’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la santé! »

Dans toutes les librairies

 

 

 

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2 réflexions au sujet de « Peut-on vraiment écrire un feel-good au temps du coronavirus? »

  1. Eh bien, je trouve que c’était une gageure d’oser faire un roman feel-good en incluant cet arrière-plan, ce contexte si particulier et inédit du coronavirus. J’ai été bluffée que l’auteure ait réussit ce challenge, car cela crée une forme de suspens, place les gens dans une incertitude, une urgence, fait émerger des réactions inattendues. Et au final, comme tout les feel-goods, le lecteur ressort plus fort et heureux de voir les personnages grandir, évoluer et accomplir leurs rêves.

  2. Merci Hélène, pour ce ressenti partagé.
    De plus en plus de lecteurs me font part de ce que tu dis.
    Mon idée était bien de faire une « transmutation » .
    Passer de l’anxiogène à la douceur.
    On dit bien que tout est une question de point de vue, non?

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