NOM DE CODE : MÉMÉ RUTH … on allait au bord de la mer…

Vous le savez peut-être, la maman de Rosie Maldonne n’est plus à ses côtés depuis ses 16 ans.
Mais elle ne se sent pas trop abandonnée car il se trouve que par une magie assez rare, elle lui envoie la nuit des messages sous forme de chansons. Eh oui, dans la vie, il y a des tas d’événements qu’on ne s’explique pas.
L’intérêt de la chose, c’est la puissance contenue dans ces messages. À tous les coups, ces petits airs de rien du tout vont aider Rosie à vivre sa journée, à trouver une réponse, à résoudre son problème, à avoir la pêche.
Parfois ça lui indique simplement la couleur que prendra sa journée, une rencontre qui ne tardera pas, un piège à éviter.
J’aime ces moments, pendant l’écriture, où la maman de Rosie me souffle, à moi, la chanson du jour, celle qui me fera avancer dans le récit.
Voilà la chanson de la première journée du roman:

NOM DE CODE : MÉMÉ RUTH

Il s’agit de Michel Jonasz:
Les vacances au bord de la mer


Je ne peux jamais écouter ces paroles sans avoir la larme à l’œil.

Voilà un extrait du roman où il est question de la chanson :

 » En route, je chantonnais : « Alors on regardait les bateaux, On suçait des glaces à l’eau, Les palaces, les restaurants, On ne faisait que passer d’vant, Mais c’était quand même beau… »
Je ne connaissais pas le nom du chanteur, mais j’avais la musique en tête et l’ensemble me rendait un peu nostalgique de quelque chose. Sans que j’arrive très bien à définir ce sentiment. Comme s’il y avait eu quelque chose avant, dans ma vie, qui avait été mieux que maintenant.

Bien sûr, mémé Ruth et ma mère me manquaient. Bien sûr, tout était plus cool quand je pouvais me reposer sur elles sans aucune responsabilité.
Mais en y réfléchissant bien, ma vie était quand même vraiment géniale. J’avais beaucoup de chance.
Une maison, enfin une caravane, bien à moi. Elle avait été la plus belle de la région, elle avait appartenu à un Roi du Voyage. Même si à cause de la tempête de l’an dernier elle était restée cabossée de partout et moisie par endroits, en tout cas j’avais mon « chez-moi » ! Pas tout le monde pouvait en dire autant !
J’avais trois filles magnifiques et intelligentes et de toutes les couleurs.
Un chat qui avait le QI d’Einstein.
Ça coinçait un peu du côté du fric, mais dans l’ensemble, je connaissais tellement de combines que mes filles ne manquaient jamais de l’essentiel.
Je ne m’expliquais pas trop ce message que ma mère m’envoyait avec cette chanson, comme s’il m’avait manqué quelque chose. »

Vous avez dit « Nostalgie »?

Et vous parfois, vous avez aussi le sentiment qu’il vous manque quelque chose sans trop savoir quoi?
Vite vite vite… Un petit clic…

Dans le prochain article, la deuxième chanson…

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