La sorcière, l’apprenti attachant et la jeune et maladroite isba à eux seuls valent le détour
et vous scotchent en une sorte d’attachement goguenard,
mais en fait chaque personnage vaut son pesant d’or même s’il y en a qu’on aime plus que d’autres…
Le plus merveilleux dans cette histoire est de sentir la présence d’un véritable auteur de grand talent.
Terry Pratchett aurait adoubé !
Merci Audrey Alwett pour ce grand plaisir de lecture.
Dommage qu’un roman, ce soit si long à écrire,
je vais devoir attendre avant de lire une autre « chronique de la terre d’airain ».
Tout ce que j’espère c’est d’y retrouver la sorcière et son isba, Azarel,
Ténia et son amoureux, accompagné de Jeeves, le prince aussi, trop jubilatoire.
Mais surtout, lisez son livre.
Je vous rappelle qu’on peut lire un roman numérique Kindle même si on n’a pas de Kindle,
en téléchargeant gratuitement l’application Kindle proposée sur le site Amazon.
Je vous rappelle également qu’on peut lire gratuitement un extrait
(dans le cas d’un roman long comme ici, l’extrait est assez long)
en téléchargeant à droite « lire l’extrait »,
ce qui permet de se faire une idée avant d’acheter pour savoir si on aime.
Personnellement je le fais quand je ne suis pas sûre d’aimer
et le test est efficace:
si quand l’extrait s’arrête brusquement, je suis surprise et frustrée,
pof > j’achète direct.
Sinon au revoir pauvre auteur qui a passé tant de temps à écrire son livre.
Oui, la vie est cruelle aux auteurs…
ENTRETIEN avec Audrey Alwett
1/ Peux tu présenter ton roman en quelques lignes?
Les Poisons de Katharz est un roman de fantasy qui mêle l’épique et l’humoristique. L’idée est aussi que l’intrigue soit portée par des personnages dont on se sent proche humainement.
« À Katharz, la ville-prison, le meurtre est légal et même récompensé. À partir de cinq assassinats déclarés (et sous réserve d’une certaine élégance), le titre de Chevalier des Arts du meurtre vous est délivré, qui vous permet enfin de quitter Katharz* !
Évidemment, il arrive que les choses tournent mal lors de la cérémonie, car la dirigeante, Ténia Harsnik, aime jouer de la guillotine. Il se murmure d’ailleurs qu’elle cache un secret aussi grand que la ville qui s’étale sous ses pieds… Mais peu importe ! L’un des complots qu’elle doit déjouer à tour de bras finira bien par aboutir. D’ailleurs, Sinus Maverick, le célèbre fabriquant de bonbons (ces fabuleux sortilèges en papillotes) est proche du succès. Vraiment, il ne pouvait pas se douter que Ténia était le dernier rempart avant le chaos… Il voulait bien faire, voilà tout.
* Offre sous certains conditions, se reporter aux toutes petites lignes en bas du contrat. »
2/ Pourquoi le choix de la Fantasy? Pourquoi le choix de la comédie dans la Fantasy?
J’ai toujours été une grande lectrice de fantasy, même si pendant longtemps, j’ai boudé celle de mes concitoyens français. Je la trouvais plan-plan et bourrée de clichés. Ça n’est plus vrai aujourd’hui où on peut lire de très belles choses. D’ailleurs, j’ai sorti mon roman dans le cadre du label Bad Wolf, avec deux collègues et ce n’est que le début ! D’autres doivent nous rejoindre.
Quant à la comédie, c’est tout simplement que je suis une grande fan de Terry Pratchett et de Lanfeust deTroy. Je suis rarement emballée par la fantasy qui se prend au sérieux… Bien sûr, je n’ai rien contre les grandes épopées, d’ailleurs, dans Les Poisons de Katharz, on empêche quand même la fin du monde, mais ce n’est pas pour cela qu’il ne doit pas y avoir d’humour, n’est-ce pas ? A l’inverse, je n’aime pas les livres qui enchaînent les blagues faciles, exclusivement parodiques, et qui ne vont nulle part. Je trouve ça lourdingue. Ce que je souhaitais, donc, c’est une épopée, avec des personnages tendres, vrais et qui se trouvent aussi perplexes que nous devant certaines situations.
3/ D’où est venue ton idée?
J’ai commencé à mettre en place l’univers il y a une dizaine d’années. J’y ai écrit quelques nouvelles, généralement publiées dans Lanfeust Mag. Mais le point de départ, l’impulsion, je crois que ça a été la naissance de mon fils, il y a deux ans. Quelques mois après son arrivée, j’ai dû rater le festival d’Angoulême pour la première fois depuis le début de ma carrière d’auteur. Ça n’a été que le début d’une longue suite d’événements dont j’ai été privée ! J’en ai conçu une frustration tellement vive que j’ai décidé de la mettre à profit dans un projet de grande envergure. C’est ainsi que sont nés Les Poisons de Katharz. La frustration, c’est le meilleur moteur de l’écrivain, je crois.
4/ Quels sont tes points en commun avec la sorcière Carasse, l’héroïne du livre?
Dame Carasse et moi-même avons toutes les deux un rapport intime avec notre ego. C’est de là que cette sorcière tire son super-pouvoir qui lui permet d’accomplir une foule de choses. Elle croit en elle et fait en sorte que cette foi soit contagieuse, quitte à y aller au bluff. Plus son ego grandit, plus elle devient puissante, car elle en fait un outil de pouvoir. En fait, son ego (qui la suit et qu’elle nourrit comme un véritable animal domestique) est tellement grand qu’il mène une vie indépendante. Bien sûr elle doit prendre garde à ne pas l’empoisonner, sinon il pourrait se changer en vanité, ce qui la conduirait à sa perte…
Évidemment, je ne suis pas aussi forte que Dame Carasse ! Mais en tant qu’auteur, vous pouvez passer des années à travailler seul sans que personne ne vous encourage jamais. Vous avez intérêt à croire très fort en vous parce que personne ne le fera à votre place. À 33 ans, j’ai vendu plus de 260 000 livres et mon éditeur ne s’en est toujours pas rendu compte ! Heureusement que j’ai mon ego qui me murmure en sourdine « patience, tu es forte, tu vas bien finir par y arriver ! Tu as raté cet essai ? Ce n’est pas grave, recommence encore une fois. » Sinon, je me serais pendue depuis belle lurette. En tant qu’auteur, on en est un peu tous là, pas vrai ?
5/ La sorcière n’est pas la seule héroïne. Peux-tu nous parler des autres personnages, tous très importants?
Ma favorite est sans doute Ténia Harsnik, la tyranne de Katharz. Même si c’est un personnage puissant qui a les mains dans le sang en permanence, elle a une grande fragilité et seulement 22 ans. Elle se balade avec une épée de Damoclès au dessus de la tête depuis sa naissance. Tout tient sur ses épaules, elle est le dernier rempart avant le chaos et détient un secret dont elle ne peut parler à personne. Elle passe son temps à prendre des décisions épouvantables et sait pertinemment que l’Histoire ne les lui pardonnera pas. Malgré cela, elle tient la barre dans la tempête en serrant les dents.
J’aime aussi Sinus Maverick, le sorcier raté qui a réussi à exploiter son absence de talent en devenant un brillant chef d’entreprise, inventeur des « bonbons », ces sortilèges que n’importe qui peut jeter en les déchirant à la façon des crackers du nouvel an. Mais je l’ai un peu sous-exploité dans ce tome-ci. Je tâcherai de lui donner plus d’importance dans une prochaine histoire.
Sinon, j’aime aussi Azarel le naïf qui a tendance à modeler le monde selon ses émotions sans jamais s’en apercevoir. Lui s’offre le luxe que Ténia ne peut pas se permettre : il reste pur et ne transige avec rien. Quelque soit le choix, le prix à payer est lourd et ni Ténia, ni Azarel ne sont du genre à se débiner au moment de payer la facture. C’est ce que j’aime chez eux.
6/ Quels sont tes recettes pour organiser ta structure de récit?
Il faut faire un plan ! ça peut sembler rébarbatif mais c’est absolument indispensable. Dans le cas des Poisons de Katharz, en plus d’un synopsis d’une trentaine de pages, j’ai réalisé avant de les écrire un résumé de chaque chapitre avec les points à traiter et informations à placer. Outre qu’avec une telle recette vous pouvez dire adieu à la page blanche, c’est la seule solution pour avoir une structure qui tient la route. Mon climax fait presque la moitié de mon roman et c’est un moment où toutes les pièces doivent s’emboîter solidement les unes dans les autres pour que le lecteur trouve l’intrigue logique et surtout qu’il reste accroché jusqu’à la fin.
Après, je pense qu’il n’y a pas de recettes toutes faites. Évidemment, je suis partie sur une structure complexe où je devais nouer les destins de 7 ou 8 personnages (moins simple que quand vous décidez de faire reposer l’histoire sur un ou deux héros). Mais à l’arrivée, on en revient toujours au plan. Si vous arrivez à équilibrer votre structure sur synopsis avant de vous lancer, je pense que vous avez fait la moitié du travail.
7/ Est-il facile de combiner l’humour avec Fantasy? Quels sont tes trucs?
La fantasy, c’est un genre avec lequel les Français sont très fâchés, ce qui est très surprenant, surtout quand on voit le succès de livres comme Harry Potter ou Game of Thrones. (note d’Alice: je me demande si ça ne viendrait pas des éditeurs qui décident, à la place des lecteurs, de ce que les français aiment ou n’aiment pas?).
Personnellement, je ne suis pas attachée à ce genre en particulier : j’aime écrire ou lire à peu près n’importe quoi (polar, feel good, historique). Ma patte, « mon style », si on veut, c’est justement dans l’humour que je le place. L’humour, c’est compatible avec tout. Après, il y a plein de façons d’être drôle. La mienne, je crois que c’est de pousser mes personnages dans des situations où ils sont obligés de réagir avec un bon sens très terre à terre. Je place un élément perturbateur et je les laisse s’en sortir comme ils peuvent, en râlant le plus souvent, en serrant les fesses parfois, parce que c’est comme ça que nous ferions, nous. J’aime aussi concrétiser des métaphores. La ceinture de chasteté est pleine de dents et gronde en présence de mains baladeuses, on a déjà vu la sorcière qui se balade avec son ego en guise de familier, le battement de cil des jeunes filles charmeuses devient une redoutable discipline de manipulation plus complexe encore que le morse, etc, etc.
Un extrait :
« Arrivé devant une lourde porte de bois massive, le Baron rabattit sa cagoule et frappa du poing selon un rythme complexe. Toc-Toctoc-Toctoctoctoc-Toc…
– Vous êtes chez vous, intervint Sinus. Est-il bien nécessaire de taper un code ?
– Fiente, je me suis trompé ! Ne me déconcentrez plus, Maverick.
Il recommença, rectifiant un toc ou deux, puis poussa la porte qui, du reste, n’était pas fermée. La salle des conspirations était tendue d’un noir profond, qui faisait ressortir quelques mots brodés d’argent sur la nappe : Conspiration Secrète des Flamboyants Vengeurs – un nom de guerre dont le choix avait à lui seul exigé deux réunions.
– Mes chers petits amis, puisque nous sommes à présent au complet, je suggère que nous ouvrions la séance !
Un individu qui portait une aube et une cagoule gris-marron leva le bras :
– Oui, Sœur Taupe ?
– Je souhaitais juste prévenir que j’en avais marre de faire les comptes-rendus à chaque réunion. Est-ce que quelqu’un pourrait prendre le relais ?
– Quelqu’un veut-il prendre le relais… ? Non ? Désolé, Sœur Taupe, vous restez en charge.
Une autre silhouette toute en rouge leva la main :
– Excusez-moi ? Ce n’est pas au sujet du compte-rendu, mais est-ce qu’il serait possible d’enlever les cagoules ?
– Mais… Voyons Frère Vermillon…
– C’est Frère Carmin, je vous prie.
– Pardonnez-moi. Voyons, Frère Carmin, nous sommes La Conspiration Secrète des Flamboyants Vengeurs ! Nous sommes tenus à un peu de tenue !
– Oui, au sujet de ce nom… intervint un type en vert, moi je ne l’aime pas trop… On ne pourrait pas changer pour La Juste Conjuration des Katharzinois dans Leur Bon Droit ? Le qualificatif Flamboyants nous fait passer pour des illuminés, je trouve. Et le terme Complot a une connotation très négative.
– Vous aviez voté pour ! ne put s’empêcher d’intervenir Sinus. On ne va pas revenir sans arrêt là-dessus !
– Oui, mais entre-temps, j’ai réfléchi.
– De toute façon, on s’en fiche ! s’agaça Sinus, on est une société secrète, donc, à part nous, personne n’a besoin de connaître notre nom !
– Dites, retenta Frère Carmin, au sujet des cagoules…
– Je vous demande pardon, Frère Violet-Clair, l’interrompit le type en vert, cependant…
– C’est Frère Parme, rectifia Sinus qui fatiguait déjà.
– Excusez-moi, Frère Parme. Donc, je vous demande pardon, cependant le nom de notre conspiration passera à la postérité quand nous aurons détrôné la dynastie Harsnik. Je pense donc qu’il est dans l’intérêt collectif de bien le choisir. Je demande un nouveau vote.
– Moi, j’aimais bien les Flamboyants Vengeurs, dit Sœur Taupe. Je trouvais que c’était plutôt impactant comme nom.
– Certes, mais j’ai peur que ça nous fasse passer pour des brutes. Alors que Les Katharzinois dans leur Bon Droit permet que chaque membre du peuple se sente concerné.
– Ah oui, mais non ! intervint une silhouette d’un orange délicat, moi je ne veux pas être mise dans le même sac que les bouseux ! Et puis quoi, encore ? Vous ne voulez pas qu’on instaure une démocratie, après ça ?
– Tout de suite les mots extrêmes, Sœur Saumon !
– C’est Sœur Pêche, je vous ferais remarquer, Frère Émeraude.
– Bon, moi j’enlève ma cagoule.
– Fulgence… Pardon, je veux dire, Frère Carmin, remettez votre cagoule tout de suite !
– Mais on meurt de chaud, Frère Blanc-Sale !
– C’est Frère Coquille d’Œuf ! Bon, écoutez, lors de notre dernière séance, nous avons voté l’idée d’avoir un ordre du jour et de nous y tenir. »
8/ Pourquoi as-tu choisi l’auto-édition?
Honnêtement, après plus de quarante bouquins, j’ai été un peu refroidie par certaines dérives de l’édition traditionnelle. Ces trois dernières années, j’ai vu les éditeurs s’agiter dans tous les sens en prétendant qu’il fallait faire une chose et puis son contraire, sans jamais se poser pour réfléchir. A leur décharge, il faut reconnaître que les choses bougent très vite et qu’on est tous un peu perdus. Il est nécessaire de se poser. C’est comme ça que j’en suis venue à l’auto-édition : pendant que je réfléchis, je conserve tous mes droits au lieu de les vendre à n’importe qui. Par ailleurs, je connais bien le monde de la BD, et assez peu celui du roman. Ça m’évite donc de faire n’importe quoi, car s’il y a bien une chose que j’ai comprise, c’est qu’il vaut mieux ne pas avoir d’éditeur du tout qu’un mauvais qui va te casser les pattes, saborder ton travail et te démolir ta confiance personnelle (sans parler du plantage d’une série en laquelle tu crois : irrattrapable). Donc, voilà, l’auto-édition, ça représente pour moi la liberté absolue et après m’être fait dépouillée d’à peu près tous mes droits sur d’autres contrats, j’avoue que je trouve la situation plutôt confortable.
9/ Où en es-tu en ce moment? as-tu un éditeur? comment le vis-tu?
Plusieurs éditeurs et un agent m’ont fait des propositions. On se tourne autour. Ça va se faire, mais comment et avec qui, je ne sais pas encore. De toute façon, user de l’auto-édition comme d’un marche-pied pour se retrouver en librairie, ça a toujours été mon objectif. Mais j’ai bien expliqué à tout le monde que je n’étais pas pressée, je veux jouir de l’expérience jusqu’au bout. Pour tout te dire : on n’a même pas encore commencé à causer de l’avenant. Pour une fois que c’est moi qui impose mon tempo, je trouve ça plutôt reposant.
10/ Quelles sont tes belles surprises vécues tout au long de cette aventure?
Il y en a eu plusieurs. Le soutien d’Amazon a été appréciable, je dois dire. Mais la plus belle d’entre toutes est sans doute la solidarité qui existe entre auteurs auto-édités. En BD, c’est quelque chose de fréquent, ce qui nous permet d’ailleurs d’être très mobilisés quand des réformes comme le RAAP ou RELIRE passent. Mais en roman, les auteurs restent souvent très isolés. Ça leur donne d’ailleurs une image d’individualistes pas terrible et surtout ça les rend très vulnérables vis à vis de l’Europe ou même de notre ministère des affaires sociales. J’encourage vraiment les auteurs auto-édités à rester soudés entre eux, même quand ils signent dans l’édition traditionnelle par la suite. On n’a pas du tout intérêt à être divisés. D’ailleurs, syndiquez-vous tous ! Le SNAC ouvre grand la porte aux auto-édités et est, à mes yeux, le syndicat qui fait le plus bouger les choses en France aujourd’hui (avec la Charte, mais celle-ci est réservée aux auteurs jeunesse). Se syndiquer c’est se tenir au courant de toutes les lois qui passent à l’échelle nationale ou internationale, c’est savoir répondre à son éditeur par des articles de loi quand il « se trompe », c’est aussi donner du poids à la cause des auteurs car chaque voix compte !
Bref, j’étais un peu désespérée sur le moyen de faire bouger les choses dans le roman, mais quand je vois ce lien très fort qui existe entre les auto-édités, ça me fait chaud au cœur !
8/ Quel est ton prochain roman? Tes prochains projets?
J’en ai pas mal en cours, comme d’habitude… En dehors de la BD, je suis actuellement sur quatre projets. D’abord, un recueil de contes érotiques que je vais monter en spectacles, pour la Saint-Valentin si tout se passe bien et qui va s’appeler « Éros à prendre le thé ». Ensuite, sous un autre pseudonyme, j’écris un polar feel good pour le printemps qui devrait s’appeler « Du panache pour les garces », ce roman sera couplé avec un autre, d’un genre très différent. C’est un petit jeu littéraire… J’en dirais plus bientôt.
Et bien sûr, il y a un nouveau volume des Chroniques des Terres d’Airain sur le feu. « Les Dettes Thalassiennes » ou quelque chose comme ça, je trouverai sans doute un meilleur titre. Mais la fantasy est vraiment ce qui me demande le plus d’énergie à écrire, donc, bien qu’ayant une intrigue au point, je n’ai pas encore de dead-line. Il faudra sans doute attendre encore un an.
Ceux qui veulent me suivre peuvent aller sur mon blog : http://www.page-seauton.com/
Ou ma page FB d’auteur : https://www.facebook.com/AudreyAlwett/
Merci pour cette interview Alice !
Un vrai et pur bonheur
le 31 octobre 2015
…L’intrigue est magistralement menée, et impossible de lâcher ce livre une fois commencé.
Bref, Audrey Alwett réussit ici un tour de force littéraire semblable à celui de Pratchett dans ces Annales du Disque-Monde.
Absolument génial
le 27 octobre 2015
Que dire de plus à propos d’un livre qui vous offre cinq à six heures pleines et bien tassées de plaisir ? Des personnages profonds, des répliques désopilantes, des situations décalées et ubuesque, une trame digne d’une épopée homériennes et des scènes à pleurer de rire à chaque page… Alors là, je dis chapeau !
En effet, un « humour pratchettien » , des tirades dignes d’une célèbre série médiévale parodique sur M6, des clins d’œil aux classiques de Fantasy nous plongent dans une atmosphère qu’on quitte à regret !
Super!!!
le 7 juillet 2015
Très très bonne lecture, intelligente et pleine d’humour.
Les personnages sont attachants et l’intrigue surprenante…
Ne me dites pas que vous hésitez encore ? 
Si certaines réponses de Audrey vous donnent envie de discuter d’un sujet particulier,
(les syndicats? Qu’est-ce que RELIRE? etc…)
elle sera à l’écoute de vos commentaires…
Ah non alors ! Je n’hésite plus !
J’avais vu passer ce roman, ainsi que le récent label Bad Wolf (intéressant pour moi qui m’appelle Loup lol), mais sans savoir de quoi il retournait.
Donc vive les chroniques, Alice, merci à toi !
Bravo à Audrey pour son imagination et d’avoir su allier l’aspect pro au fond de l’histoire. C’est ce qui fait les plus grands succès.
Je ne connais pas le Genre Feel Good, c’est quoi ?
Je pense que l’Humour est de plus en plus apprécié du public français, et c’est tant mieux. L’allier aux Genres existants est une excellente idée !
Quel plaisir de lire cet interview de Audrey Alwett. bien sûr que cela donne envie de se jeter dessus ! Est-ce que l’humour est à la mode ou comme dit Alice négligée par les éditeurs ? Alice comédie policière, Audrey comédie Fantasy et moi je sors fin novembre une comédie science-fiction sur l’Intelligence artificielle. Pfff… et dire que je me sentais si seule depuis des mois avec ma comédie sous le coude ! Bravo à vous d’ouvrir la voie et merci de votre partage d’expérience.