Être un loser, la voie royale vers le bonheur?

Longtemps j’ai cru que mes faiblesses, mon hyper sensibilité, mes échecs,
faisaient de moi une loser.

(En français: une perdante de la vie, tous azimuts en ce qui me concerne…)

Cette vie, dans notre société, où l’on nous demande d’être TOUT à la fois et toujours au TOP !

D’être jeune, d’être obligatoirement en couple,
d’avoir des signes extérieurs d’aisance matérielle,
d’avoir des enfants parfaits,
d’être une mère (ou un père) parfaits,
de réussir sa vie professionnelle,
d’avoir de nombreux amis…

Et en plus de votre boulot dans lequel vous DEVEZ vous épanouir et gagner des milles et des cents,
vous DEVEZ avoir une fibre créative, peindre ou écrire, bref, créer.
(Il n’y a qu’à regarder l’étalage de la perfection sur les post Instagram:
voyages, restaurants, fringues, sorties, amis, amoureux, mariages,
fêtes de famille, réussite diplômes + livres, tableaux, photos, startUp, blogs…)
Et l’acharnement à courir derrière le LIKE !

Bien entendu, ce n’est pas possible.
Bien entendu, la perfection n’existe pas.
Bien entendu, ce sont des objectifs inatteignables, en tout cas tous en même temps!

Et souvent, quand l’un d’eux est atteint, le sentiment du bonheur n’est pas à la hauteur de l’idée qu’on s’en était fait.
Une sorte de déception ternit la joie que vous pensiez ressentir.
Pourquoi?

Et que dire quand on accumule les échecs, les états dépressifs, les déceptions amoureuses,
les trahisons par nos « meilleurs amis »?

Que faire  quand vous ressentez ce sentiment d’échec et que vous découvrez votre vulnérabilité,
vos difficultés à atteindre le bonheur?

Faut-il alors renoncer à se battre? Renoncer à être heureux?

Il m’a fallu des années pour admettre que cette faiblesse ressentie, ce chagrin,
pas seulement à ce qui m’arrivait,
mais aussi cette hypersensibilté à la douleur du monde, des autres comme à la mienne,
n’était pas un handicap!

Au contraire, que là résidait certainement ma force,
mieux encore: mon chemin vers le bonheur.

Car ce qui compte c’est justement la route, et non le but.
ce qui compte c’est de savoir que l’on possède ces facultés de générosité, d’empathie et d’entraide.
Même si parfois elles sont sources de souffrance, ne vous y trompez pas,
elles sont un plus.
Comme une note encore plus haute sur un clavier de piano.
La note en plus!

Alors aujourd’hui j’ai décidé de vous offrir un mantra à répéter en vous réveillant,
en prenant votre petit-déjeuner, en vous lavant les dents.

Cette phrase vous aidera à transformer votre journée en moment de bonheur.
À prendre de la distance sur vos soucis, à gérer vos sentiments, à les accepter, à les regarder autrement.
Ils seront alors l’instrument de votre état heureux pour la journée…

« Ma faiblesse me montre le chemin du bonheur. »

Dites-moi si vous avez réussi à le faire,
et surtout si votre journée en a été meilleure !
Si vous avez senti le parfum du bonheur ? Insaisissable et pourtant là…

 

à bientôt !

 

 

La petite fabrique du Bonheur, un roman d’Alice Quinn au temps du coronavirus

 

 

 

 

 

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