Divagations

Entrez dans les coulisses de l’écriture d’un polar historique

Pour écrire son roman La lettre froissée, Alice Quinn a sillonné Cannes avec bonheur, pour en sonder les vestiges Belle-Époque en compagnie de Maupassant, et elle s’est plongée dans les archives de la ville. Elle a découvert un aspect de la place des femmes sous la IIIe République qu’elle ne soupçonnait pas.

Elle vous offre avec ses Divagations une promenade historique et une rêverie autour de sa trilogie Enquête à Cannes à la Belle-Époque, sur les thèmes de la Riviera française, de Cannes, des courtisanes à la Belle-Époque et de Maupassant.
Avec un chapitre consacré à la prostitution au XIXe siècle.

Que vous ayez lu ou non son roman, cette balade vous fera découvrir un Cannes différent de celui que vous connaissez, avec des lieux insolites et inattendus.

En bonus, elle vous offre dans ce livre une sélection de nouvelles de Maupassant dont Cannes est le décor, et une évocation saisissante de l’histoire de ses voiliers qui furent amarrés au port de Cannes.

Pour les amoureux de la Riviera Française façon belle-Époque, de la Méditerranée, de Maupassant, que les recherches historiques intéressent…

Ce que les lecteurs en pensent :

« Quelle belle idée, cette poursuite approfondie sur les lieux du roman, ces personnages si attachants qu’on a du mal à quitter. Ce petit livre confère à Cannes les couleurs de la Belle Epoque et surtout nous fait aimer Maupassant comme un ami proche. » Catherine

« Décidemment je ne l’ai pas lu… je l’ai bu, que dis-je je l’ai avalé d’une traite ! … » Patricia

Extrait:

Un livret pour rêver, dédié à un roman.

Pour écrire le roman policier historique La lettre froissée, j’ai sillonné Cannes avec bonheur, pour en sonder les vestiges Belle-Époque en compagnie de Maupassant. Mais le but, quand on écrit un roman historique est de faire en sorte que la documentation s’efface devant l’intrigue. C’est pourquoi j’ai eu envie de communiquer à mes lecteurs un aperçu de ce que j’avais découvert en faisant mes recherches, qui n’apparaît qu’en filigrane dans le roman.

Ce livret existe pour tous ceux qui désirent rêver autour de Cannes à la Belle-Époque, de Maupassant ou de mes personnages.

– Tu divagues! m’a-t-on dit.

C’est ainsi que sont nées ces Divagations.

Dans cette songerie, je vais m’atteler à interroger un peu l’époque, la ville, les personnages. Sans oublier que La lettre froissée reste avant tout une fiction policière, de la littérature de pure distraction, non un documentaire. Même si j’ai prospecté aux archives de Cannes, dans les romans et essais historiques, dans les images.

Les trois héros de ce roman dont l’action se déroule en 1884, sont Lola Deslys, une jeune courtisane née au Suquet, (vieille ville de Cannes), Miss Fletcher la gouvernante de Lola, noble anglaise désargentée vivant à Cannes, et Maupassant, le célèbre écrivain.

Si l’histoire est légère, policière aussi, elle est prétexte aussi à questionner la place des femmes dans notre société.
Je me suis promenée dans ma ville en l’imaginant telle qu’elle devait être plus d’un siècle auparavant, et j’ai plongé dans l’univers des mœurs de la IIIe République, de Cannes à cette époque, de Maupassant et son amour de la région.

Je soulèverai un peu le voile sur la prostitution et les courtisanes. Je déroulerai un parcours dans Cannes en 1884 à travers le prisme de mon roman et vous raconterai la relation particulière qu’entretenait Maupassant avec la ville de Cannes, la Méditerranée et les bateaux.

Comme j’ai voulu vous faire un joli cadeau, j’ai réuni à la fin de l’ouvrage quelques unes de ses nouvelles, de celles qui se passent (trop rarement à mon goût) à Cannes. Et j’ai tenu également à insérer un extrait du texte de François Tassart, son valet, sur les derniers jours tragiques et poignants de l’écrivain au Chalet de l’Isère. Maupassant avait loué cette maison. Elle est depuis devenue un charmant petit hôtel. Pourtant, ce cadre charmant fut le théâtre du drame le plus poignant de la vie de l’homme de lettres, sa tentative de suicide. C’est à ce moment qu’il sombra définitivement dans la folie.
[…]

Je ne suis pas historienne et je n’ai appliqué aucune méthode spécifique dans mes recherches. Je me suis juste plongée profondément et avec délice dans l’histoire de la Belle Époque et de Cannes. En plus de relire mes classiques, j’ai lu des essais historiques sur cette période, fréquenté assidûment et mis à contribution les archives municipales de Cannes, ainsi que la Société Scientifique et Littéraire de Cannes et de Grasse.

Tout au long de mes recherches pour ce roman, outre ces données déconcertantes sur la condition des femmes et leur rapport à la prostitution, j’ai déniché d’autres éléments étranges, comme le nombre important de petites filles mortes à l’orphelinat du Sacré-Cœur à Cannes sans que les journaux n’en parlent.

Je conclurai mes divagations par une rencontre entre deux revenantes, ou comment j’ai interviewé dans les jardins de la villa Rothschild les deux héroïnes de mon roman.

Je n’ai plus qu’à vous souhaiter une délicieuse rêverie, ce qui n’exclut pas la réflexion, sur ce que fut la vie sous la IIIe République, particulièrement à Cannes.

C’était alors le début de ce qu’on nomma plus tard la Belle-Époque.