Merci à Melissandre pour sa chronique FANNY N.

Découvrir qu’une lectrice a aimé votre livre, c’est comme recevoir un très beau cadeau.
Et on a envie de partager, de le crier sur les toits.
Pourtant, c’est toujours un peu embarrassant de remercier publiquement
une chroniqueuse qui dit du bien de votre roman.
Un peu comme se jeter des fleurs, quoi…
Mais Mélissandre est tellement gentille que je tiens à la remercier d’avoir lu le roman et
écrit cet article. Et je ne résiste pas à l’envie de partager son avis.
https://basbleus.tumblr.com/

Elle a su pointer avec délicatesse des détails qui m’ont touchée.
Il faut dire que mon personnage, Fanny N. est vraiment spécial,
à la fois horrible mais aussi pitoyable, et avec sa drôle de façon de parler,
complètement schyzo, je crains toujours qu’elle ne soit pas comprise.

Quelques courts extraits de l’article de Melissandre:
« … dès le premier chapitre, le lecteur est accroché au destin de Fanny et ne la lâche plus jusqu’au dénouement…
« … On peinerait presque à croire que l’auteure qui est responsable de personnages aussi détraqués, est la même personne qui vous accueille avec l’accolade la plus réconfortante possible durant ses dédicaces. Alice arrive à s’effacer entièrement, avec sa joie de vivre, pour ne laisser parler que Fanny et ses démons…
« … On en ressort avec une étrange envie de vie et de beau. »

Si Fanny N., finalement, réussit à provoquer la même chose que Rosie, c’est à dire si elle donne envie de croquer la vie,
alors, elle est bien l’envers de sa médaille.
Son double en négatif, mais avec le même résultat, la recherche du bonheur.
Ça me rassure un peu.
Je me sens plus solide pour en inciter la lecture…

En tout cas, le roman a été sélectionné pour le prix littéraire Hors Concours,
et ça aussi, ça m’a réconfortée, soulagée.

Finalement, peut-être que Fanny N. réussira à faire entendre sa souffrance sans pour autant la provoquer chez ses lecteurs?

3 réflexions au sujet de « Merci à Melissandre pour sa chronique FANNY N. »

  1. Merci Julie pour ce petit mot.
    Oui, sa chronique m’a beaucoup touchée.
    Ce roman me fait un peu peur, car je crains toujours que
    s’il tombe entre les mains de personnes trop fragiles, il pourrait heurter.
    Mais Melissandre m’a un peu réconciliée avec mon roman, à cause de ses mots de la fin :
    « …On en ressort avec une étrange envie de vie et de beau. »
    Finalement, je me suis dit que malgré l’angle opposé de point de vue,
    il y a peut-être tout de même une vraie parenté entre Rosie Maldonne et Fanny N.
    Ce serait quoi? Leur furieuse énergie de vie? Leur combattivité?

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