DAZIBAO#45-Recevoir des chroniqueuses à la maison. Panic on board! Panique à bord!

 Since the Regional Agency of the Book (PACA) told me it wanted me to make a page in its magazine « Dazibao »,
I was feverish, if not anxious.
Yes, it’s been years that I get this magazine, and I admire with a touch of envy its portrait of authors page.
Sure, it’s not for me, do not dream, and then me, what I write, it’s comical, not serious like them and besides,
it’s not fair to be jealous.

Depuis que l’Agence Régionale du Livre (région PACA) m’avait annoncé qu’elle voulait faire une page sur moi dans le magazine Dazibao*, j’étais fébrile, pour ne pas dire angoissée.
Oui, ça fait des années que je reçois ce magazine, et que j’admire avec une pointe d’envie la page portrait d’auteurs.
C’est sûr, c’est pas pour moi, faut pas rêver, et puis c’est très sérieux, alors que moi, ce que j’écris c’est comique et d’ailleurs c’est pas beau d’être jalouse.

So, now it was panic.
In addition they wanted to come. They moved. They wanted to do that at home!
At home?
In my secret and messy garden? the place where I hide myself to write,
where I shape my double, build my author identity, make my characters, invent my salads,
cook my Russian mafia sauce situation comedy?
Although stashed behind my computer screen?

Donc, c’était la panique.
L’idée c’est que pour l’entretien avec l’auteur, ils veulent venir à la maison.
Ils se déplacent.
A la maison?
Dans mon jardin secret et bordélique, l’endroit d’où je me cache pour écrire, et façonner mon double, construire mon identité d’auteur, fabriquer mes personnages, inventer mes salades, cuisiner mon comique de situation à la sauce mafia russe? Bien planquée derrière un écran d’ordinateur?
In short, the time has passed, two days before, large household,
so much taken from the time of writing.
Spring storage, it was time!
Calire and Ameline finally came.
They have not eaten me.

Bref, le temps a passé, deux jours avant, grand ménage, autant de pris sur le temps de l’écrit.
Rangement de printemps, il était temps!
Claire et Ameline sont venues.
Elles ne m’ont pas mangée.

I had filled the fridge of beer, cheeses and cakes.
Finally they carbureted with grapefruit juice and fresh water.
I communicated my fear to my cat,
result: Lully has not shown the tip of her nose.

J’avais rempli le frigo de bières, de fromages et de gâteaux et la Nespresso était en chauffe.
Finalement elles  ont carburé jus de pamplemousse et eau fraîche.
J’avais communiqué ma peur à mon chat,
Lully-mai-2015résultat Lully n’a pas sorti le bout de son nez.
For the « writer with cat portrait » they will need to come back!
Anyway, there was not a photograher there.
You still get the photo of my lemons on my lemon tree, they have admired!
Must say that it is very generous this year.
The main course will be the article in the number 45 of Dazibao!

Pour la photo écrivain avec son chat il faudra repasser!
de toute façon il n’y avait pas de photographe.
Vous avez quand même  droit à la photo des citrons de mon citronnier
Citrons-dans-arbre qu’elles ont admiré.
Faut dire qu’il est très généreux cette année.
Plat de résistance: l’article prévu pour le numéro 45 du Dazibao!

Phew, finally it’s over, I did it, and I’m still alive.
Ouf, finalement c’est fini, je l’ai fait, et je suis toujours vivante !

Dazibao n° 45 en PDF
la chronique est en dernière page:

ALICE QUINN

Alice Quinn est une écrivaine cannoise née il y a tout juste deux ans. Envie de
changement, inspiration romanesque, pseudonyme… c’est le début d’une “nouvelle
peau” d’auteur !
De sa vie précédente, qui aurait débuté en 1955, elle conserve ses origines modestes,
lorraines et italiennes. Quand son père, ouvrier dans les mines, subit la première grande
vague de licenciements, la famille décide de se rapprocher de la mer et de ses racines
méditerranéennes. La future Alice Quinn a 13 ans quand elle arrive à Cannes ; elle y
suivra toute sa scolarité et y rencontrera une amie avec qui elle cheminera, plus tard,
sur les terrains de l’écriture.
Pendant ses études en scénographie aux Arts déco de Nice elle travaille en tant
qu’ouvreuse dans un cinéma puis, tombée amoureuse du 7e Art, devient décoratrice
pour les films de René Allio (une rencontre décisive) tout en écrivant des scénarii de
courts métrages pour le producteur Humbert Balsan. Transformé en roman, l’un d’eux
sera d’ailleurs son premier ouvrage publié.
Avec le décès de René Allio, puis l’arrivée de ses enfants, commence une période de
multi-activités : réalisation d’un long et de plusieurs courts métrages ; fabrication de
décors de théâtre ; projets divers pour le cinéma, le théâtre et la radio. De ses activités
d’auteur de l’époque, nous ne parlerons pas. Des ateliers d’écriture non plus. Encore
moins de sa maison d’édition numérique. Ceci afin de respecter le choix de l’anonymat.
Pourtant de nombreux livres portent son nom originel… “Le travail en équipe me
manque beaucoup, mais je fais ce que je veux.”
Alice Quinn doit sa (re)naissance à divers échecs auprès des éditeurs et surtout à la
nécessité de se “redonner le moral dans une sale période”. Personnage principal de son
premier roman Un palace en enfer, Rosie Maldonne incarne une “héroïne des temps
modernes” qui – comme son auteur – vit dans le Midi, est désorganisée, a des gosses et
des chats, fait toutes sortes de métiers… “Ce personnage est une revanche sur la vie !”
Généreuse et grande gueule, débrouillarde et sexy, Rosie transmet courage et joie de
vivre à son auteur.
Une renaissance qui flirte avec le numérique, par défaut : confrontée aux retours négatifs
des éditeurs, Alice Quinn décide en 2012 d’autoéditer son livre au format numérique. Elle
se tourne alors vers Amazon – l’outil le plus simple pour la néophyte qu’elle est. Au bout
de trois mois de commercialisation en ligne, elle comptabilise déjà 2 000 ventes
sur Kindle (25 000 à ce jour). Avec les gains, elle s’offre une graphiste pour refaire la
couverture et le livre devient n°1 des ventes numériques en France en 2013.
Traduit en anglais à ses frais, le voilà publié sur le site anglophone d’Amazon – qui
l’invite à la Foire du Livre de Londres et au Salon du Livre de Paris. Dans la foulée Michel
Lafon repère le bon score du roman et lui propose un contrat pour une édition papier
(sortie en janvier 2015). Elle conserve même ses droits numériques et étrangers.
Success story ?
Avec les aventures de Rosie Maldonne, “l’amie avec laquelle elle rit le plus”, Alice Quinn
se tourne résolument vers la comédie policière. “Plus ça va, plus j’ai envie de rire et de
faire rire”. Ce personnage porte-bonheur a également fait prendre un nouveau tournant
à la carrière de la graphiste et à celle de la traductrice impliquées dans sa création. Le
second tome sortira sur Kindle début novembre (simultanément en français et en anglais).

 

2 réflexions au sujet de « DAZIBAO#45-Recevoir des chroniqueuses à la maison. Panic on board! Panique à bord! »

  1. Super Alice, tu as survécu MDR !
    Non je te comprends… des étrangers dans notre antre secret d’écrivain ? My God !
    Je ne connais pas le mag Dazibao (apparemment tiré d’un nom chinois).
    Ils distribuent en numérique ?
    Tu nous diras quand ils sortent le numéro avec ton interview ?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

J’accepte les conditions et la politique de confidentialité